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Sois au cœur de la vie – partie 2

janv. 17, 2023

Sème un acte, tu récolteras une habitude, sème une habitude, tu récolteras un caractère, sème un caractère tu récolteras une destinée.

Le Dalaï lama

(2) Comment et pourquoi pratiquer la conscience critique ?

C’est se poser les bonnes questions sur la validité d’une idée, d’un concept ou d’un comportement que l’on adopte. Le but est de vérifier la réalité des messages reçus et perçus afin de comprendre ce qui alimente notre sentiment d’insuffisance. Le flot d’informations nous submerge par les médias qui vendent des valeurs, des concepts de réussite et de mérite, d’amour, de sexualité, de popularité, de normalité, … Des images qui dictent notre conduite, influencent nos sentiments, nos émotions et finalement nous poussent à la honte :  La honte de ne pas être à la hauteur, de ne pas en faire assez, de ne pas avoir assez d’argent, de ne pas être assez beau, …


L'impact

  • Est que notre estime de soi est diminuée par le sentiment douloureux de croire que l’on est imparfait, pas assez bien, moche, muré dans le silence et le secret, le jugement négatif de nous-même.
  • On se sent coupable, perdu, honteux, dégoûté de soi-même. Frustré, on se livre à des comportements autodestructeurs, d’attaques et d’humiliations envers les autres.
  • Et l’escalade intervient vers la violence, l’agressivité, la dépression, les addictions, les troubles alimentaires, les brimades, …

En pratique

3 questions pour vérifier la réalité de ce que nous voyons :

Ce que je vois est-il réel ? Ces images sont-elles réelles ou imaginaires ? Suis-je en relation à la réalité ?

Les images que je vois font-elles partie de ma vie, de mon corps, de ma famille, de mes relations, ou de simples objets et des produits marchands ? Suis-je utilisé à but marchand ?

Qui tire profit de la mauvaise opinion que j’ai de moi-même en regardant ces images ? À qui profite mon sentiment de malaise ?

À ce niveau, vous avez pris le recul nécessaire pour vérifier la réalité de ce qui déclenche votre sentiment de honte et surtout la nature des messages et attentes qui touchent du doigt vos insuffisances.


Prendre du recul, apporte un autre regard, donne du sens et un but à votre existence. Oter le conditionnement culturel « de masse » aide votre âme à respirer sainement.

(3) Décidez-vous de pratiquer le ressenti ou de rester en éveil ?

Symptômes

Pour que soit vivant le ressenti il faut pratiquer l’action de rester en éveil. En soi s’imposer une attitude dont l’orientation et le mode de pensée vous oblige à faire face à vos propres émotions : le chagrin, la peur, le désespoir, la tristesse, la honte, la déception… Tous ces sentiments d’inconfort, de souffrance et de vulnérabilité qui intensifient la douleur dans l’expérience vécue.



Face à la douleur, aux émotions difficiles que faites- vous ?

Schéma : L’anesthésie.

Nous sentons quand l’émotion commence à monter, elle pique dans la poitrine, serre et procure des tensions au niveau du cœur qui s’accélère. On se sent mal, on transpire, notre respiration s’intensifie. Un terrible sentiment de fragilité nous envahit. La première réaction est de vouloir s’en débarrasser.


Comment ? On se cache et on fuit la réalité de notre vie. L’anesthésie se fait par des moyens vicieux directs et rapides : les bières, les paquets de cigarettes, les chips, le chocolat, les e-mails, le travail, les occupations diverses à n’en plus finir, l’inquiétude pour les autres, l’anticipation récurrente, les médicaments, la nourriture, le sexe, l’argent, le soin aux autres, les aventures, le shopping, la planification, le perfectionnisme, internet, le changement permanent…La dépendance s’installe et on perd le contrôle.



Ces comportements d’apaisement anesthésient l’émotion pour éviter de vivre l’expérience de façon trop douloureuse. L’inconfort et la vulnérabilité ressentis s’amoindrissent considérablement.

Comment rester en éveil ?

Ma conviction est la suivante : être « au cœur de la vie » t’oblige à être honnête avec tes émotions. En sabotant tes émotions douloureuses tu te coupes en même temps des émotions positives. Tu ne peux d’aucun moyen anesthésier l’ombre sans anesthésier la lumière.
Il est impossible d’opérer une anesthésie émotionnelle sélective. Si tu perds ta capacité à supporter les émotions difficiles, tu perds aussi ta capacité à vivre la joie et les émotions heureuses.
Être en éveil implique l’ouverture de cœur total même si ces situations t’exposent à la vulnérabilité.
Quand tu aimes quelqu’un de tout ton cœur, que tu crois à fond à quelque chose, que tu célèbres un instant fugitif, tu t’engages pleinement dans la vie où rien n’est garanti…
C’est autant vivre la joie que l’inconfort d’une émotion douloureuse, à fond.


Comment ? On se cache et on fuit la réalité de notre vie. L’anesthésie se fait par des moyens vicieux directs et rapides : les bières, les paquets de cigarettes, les chips, le chocolat, les e-mails, le travail, les occupations diverses à n’en plus finir, l’inquiétude pour les autres, l’anticipation récurrente, les médicaments, la nourriture, le sexe, l’argent, le soin aux autres, les aventures, le shopping, la planification, le perfectionnisme, internet, le changement permanent… La dépendance s’installe et on perd le contrôle.


Ces comportements d’apaisement anesthésient l’émotion pour éviter de vivre l’expérience de façon trop douloureuse. L’inconfort et la vulnérabilité ressentis s’amoindrissent considérablement.

Conclusion

J’ai vu et j’ai compris que le besoin de s’insensibiliser nous concerne tous. Ses addictions sont la manifestation chronique et impulsive de ces comportements. Nous ne sommes pas à l’abri de l’anesthésie des émotions. Par contre, être conscient des dangers qu’il comporte et permettre de développer une capacité à traverser ces expériences pénibles par la méthode de « les vivre pleinement » C’est-à-dire d’accepter d’éprouver des sentiments difficiles et de plonger dans son inconfort à la place de le fuir ou le remplacer par autre chose.


La recette magique pour traverser ces épreuves émotionnelles impliquent de la « spiritualité » et de la « résilience ».


Cette question sera le thème prochain que j’ai choisi d’aborder prochainement.


Durant ces deux années compliquées et difficiles pour nous tous, je me suis vue dans l’acceptation d’une position de vie mouvante. Elle s’est clarifiée en intensité au niveau de ma clairvoyance, de mon énergie, d’un travail énorme et d’engagements nouveaux.


J’ai pris du recul sur mes fonctions, je me suis ouverte à la pratique de mes différentes casquettes professionnelles.


Disponible, ouverte et spontanée, je me suis impliquée plus que jamais dans l’humain.


Depuis lors, Je pratique l’humanitude dans mon quotidien avec la conscience naturelle d’aimer les gens qui sont autour de moi.


De tout cœur avec vous,

Govenka Laurence

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