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Sois au cœur de la vie – partie 1

janv. 17, 2023

Sois au coeur de la vie

m’a dit le prêtre Guy Gilbert lors d’une conversation échangée sur la puissance de l’amour, et sur le combat à mener pour le reconnaitre en chacun...

Vous savez ! Le fameux prêtre des loubards, connu pour son mythique blouson noir et pour son franc-parler. C'était à l'occasion d'une messe des jeunes lors d'un pèlerinage au Sanctuaire de l'Enfant Jésus de Pragues à Horion-Hozémont. Lors de la transcription (publicitaire ou préparation) de mon dernier article en février 2021, au sujet du sacrifice de la jeunesse, sa phrase m'est revenue en boucle et ne m'a plus quitté jusqu'à provoquer en moi un déclic, celui d'être sur le terrain des actes, de l'action !

J’ai construit 4 pistes de réflexion à titre personnel pour traverser ce confinement inédit et instructif, que j’ai envie de partager avec vous :

Quelles compétences cultiver pour soutenir la force de l’esprit ?

Comment résoudre les problèmes et avec quelles ressources personnelles ?

Comment pratiquer la conscience critique ?

Décidons-nous de pratiquer le « ressenti » ou de rester en éveil ?

En tant que Tarologue, ces questions se sont imposées à moi comme une évidence, et m’ont amené à m’interroger sur le vrai fondement de la Force de l’esprit.


Je n’ai pu faire autrement que d’interroger le Tarot comme guide, tellement plus direct et incontournable sur ses réponses ! Et là, j’ai découvert quelque chose d’inédit pour moi. Avec certitude, je devais quitter mon bureau, sortir de ma zone de confort, prendre le risque d’entreprendre, et mettre en pratique mon énergie sur le terrain. En toute sincérité la question qui se posait clairement était : « est ce que je fais tout ce que je peux ou bien est ce que je pourrais mieux faire ou faire davantage ? Quel combat je veux mener ?



Mes différentes casquettes professionnelles me permettaient de m’ouvrir concrètement à la pratique de l’aide aux familles dans leur quotidien et l’aide au soin préventif et curatif afin de viser l’amélioration du bien-être des personnes en difficulté. C’est ainsi que j’ai décidé d’affronter la Troisième vague du Covid.

Je me suis activée plus que jamais, au travers de gestes banals, mais que je considère essentiellement humains voir vitaux, pour rester sensible et proche des autres. Me glisser dans la réalité de leur vie, c’était pratiquer le « vivant ». Être connectée aux autres en prenant le risque de me sentir vulnérable et sensibilisée m’a aidé à rester ancrée et à tenir bon. Surtout à rester profondément spirituelle.


J’ai la conviction que s’engager dans cette vie implique un vrai partage d’expérience, de vécu et donc de l’action sur le terrain. C’est ainsi qu’en ouvrant la porte de mon laboratoire humain en tant que tarologue, et passer de l’autre côté de la façade, j’étais au « cœur de la vie ». Telle me l’avait suggéré Guy… On ne peut vraiment « aimer » l’autre que si tu sais te mettre dans sa peau et vivre un peu de son histoire.


Je franchissais une étape importante, celle d’être en contact direct avec l’Autre, tout en restant mobilisée au niveau de mes sens et surtout au niveau de mon intuition.

J’ai appris et je partage

(1) Quelles compétences cultiver pour soutenir la force de l’esprit ?

Comment résoudre les problèmes et avec quelles ressources personnelles ?

  • Avoir l’audace d’être authentique

    Ne pas se fondre dans le paysage et vouloir à tout prix plaire à tout le monde. Ne pas se préoccuper de ce que les autres pensent et cultiver l’authenticité. C’est le choix de se montrer tels que nous sommes vraiment, réellement. C’est pratiquer le choix conscient de la manière dont nous souhaitons vivre. Chaque jour, choisir d’être honnêtes. Travailler le courage d’être imparfait, et nous autoriser à être vulnérables. Travailler à ne plus attacher de l’importance à ce que nous sommes censés être pour accepter d’être ce que nous sommes.

  • Travailler la compassion envers soi-même

    En se montrant plus bienveillant et compréhensif à notre égard quand on souffre face aux expériences universelles telles que le jugement, l’accusation, la honte. C’est avoir à l’esprit que nous sommes tous un alliage de forces et de combats intérieurs surtout quand on connait des échecs. Le fait de Résister à la honte nous permet de déployer les armes du courage, de la force et la connexion à l’amour de soi.

  • Choisir d’être soi-même plutôt que d’être aimé des autres :

    Arrêter de ne pas vous sentir à la hauteur ou pire d’ignorer votre propre douleur et vous complaire dans l’autoflagellation. Il est plus courageux d’être blessé à combattre pour son objectif prioritaire de l’authenticité que celui d’être blessé par la honte de ne pas se sentir à la hauteur ou approuvé par l’autre. Votre estime personnelle gronde, hurle parce que se cacher ou se dissimuler empêche vos compétences, vos talents ou vos qualités d’exister. Si vous ressentez des symptômes comme l’anxiété, des troubles alimentaires, de la dépression, des addictions, de la rage, des reproches, du ressentiment et du chagrin inexplicable, c’est que vous vous sacrifiez sur l’autel de ce que les autres pensent de vous.

  • Il faut sortir du perfectionnisme pour s’efforcer de donner le meilleur de soi-même

    Le perfectionniste veut obtenir l’approbation et l’acceptation des autres à tout prix. Il est focalisé sur ce que vont penser les autres. Il s’identifie à ses réussites et ses échecs. Il vise la performance, la perfection, en développant son aptitude à plaire. Il est sensible aux reproches, aux jugements à la honte. Sa souffrance est qu’il a adopté un système de croyance dangereux et aliénant car il dépend du regard des autres. Le perfectionnisme est à l’opposé du développement personnel.

  • La prise de conscience et le changement engagé

    L’effort sain entrepris pour améliorer sa vie, avec une aspiration profonde, pousse au dialogue sain intérieur. En explorant nos peurs sincèrement, on engage la Volonté dans la pratique quotidienne du changement et de l’imperfection. Cette Volonté tend à s’exercer dans un travail pour empêcher le perfectionnisme de saboter nos efforts. Viser ce changement incite à la bonté, à la bienveillance envers soi-même.

  • Pouvoir identifier les liens d’interdépendance et le sentiment d’humanité

    Nous ne sommes pas seuls à vivre ce problème ; il est créé entre soi et le monde. Le conflit interpersonnel fait partie du genre humain. Il faut reconnaitre que la souffrance et le sentiment d’insuffisance font partie de l’expérience humaine ; Nous passons tous par là. Nous sommes tous liés, par l’expérience humaine, à la dépendance d’un système de croyance qui alimente nos pensées constructives et destructrices.

    Nos ressources humaines favorisent la « pleine conscience » pour ne pas ignorer ses souffrances. Face aux émotions négatives, il ne faut ne pas s’identifier exagérément aux pensées destructrices. Elles ne doivent être ni supprimées ni exagérées. Le principe est d’adopter une attitude équilibrée à l’égard de ses sentiments et de ne pas se laisser submerger par ses émotions.

    Il faut éviter à tout prix de s’enfermer dans une spirale négative.

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